Considérez les informations suivantes : - En 2015, la superficie d’une zone naturelle protégée était de \(1600\) hectares. - D’ici \(2040\), on prévoit l’ajout de \(100\) hectares grâce à la création de nouvelles aires de préservation. - Chaque année, l’urbanisation et certaines activités humaines réduisent la superficie protégée de \(20\) hectares.
Répondez aux questions suivantes : a) Quelle superficie totale sera
disponible en \(2040\) ?
b) En quelle année l’ensemble de la zone protégée pourrait-il
disparaître ?
c) Quelles seraient les conséquences pour la biodiversité si aucune
mesure n’était prise ?
Voici une correction détaillée de l’exercice :
On va répondre aux trois questions en détaillant chaque étape.
Étape 1 : Déterminer le nombre d’années entre 2015 et 2040
\[ \text{Nombre d’années} = 2040 - 2015 = 25 \text{ ans} \]
Étape 2 : Calcul de la superficie perdue à cause de la réduction annuelle
Chaque année, la superficie diminue de 20 hectares. Sur 25 ans, la perte totale est :
\[ \text{Perte totale} = 25 \times 20 = 500 \text{ hectares} \]
Étape 3 : Calcul de la superficie en 2040
On part de la superficie de 2015, on ajoute les 100 hectares prévus, puis on soustrait la perte cumulée sur 25 ans.
\[ \text{Superficie en 2040} = 1600 + 100 - 500 \]
\[ \text{Superficie en 2040} = 1700 - 500 = 1200 \text{ hectares} \]
Réponse a) : En 2040, la zone protégée aura une superficie de 1200 hectares.
À partir de 2040, la superficie est de 1200 hectares et, à partir de cette année, si aucune nouvelle mesure n’est prise, la zone continue de diminuer de 20 hectares par an.
Étape 1 : Calcul du nombre d’années nécessaires pour que la superficie atteigne 0
On cherche \(n\) tel que :
\[ 1200 - 20 \times n = 0 \]
Résolvons l’équation :
\[ 20 \times n = 1200 \quad \Longrightarrow \quad n = \frac{1200}{20} = 60 \text{ ans} \]
Étape 2 : Déterminer l’année de disparition
À partir de 2040, après 60 ans :
\[ 2040 + 60 = 2100 \]
Réponse b) : La zone protégée pourrait disparaître en 2100.
Si la zone protégée disparaît, les conséquences sur la biodiversité seraient nombreuses et graves. Voici quelques points importants :
Perte d’habitats
La réduction de la superficie protégée entraîne la disparition
d’habitats naturels essentiels pour de nombreuses espèces animales et
végétales.
Diminution des populations d’espèces
La destruction des habitats fragilise les populations d’espèces,
certaines pouvant diminuer considérablement, voire disparaître.
Perturbation des chaînes alimentaires
La disparition ou le déclin des espèces perturbe les chaînes
alimentaires et les interactions écologiques, ce qui peut avoir des
répercussions sur tout l’écosystème.
Fragmentation des habitats
La réduction progressive des zones protégées peut conduire à une
fragmentation des milieux naturels, empêchant les migrations et la
reproduction des espèces, important pour leur survie.
Risque d’extinction d’espèces locales
L’ensemble de ces facteurs favorise l’extinction locale d’espèces, ce
qui porte atteinte à la richesse et à l’équilibre des
écosystèmes.
Réponse c) : Sans mesures de protection, l’extinction progressive des espèces locales, la perte d’habitats naturels, la perturbation des chaînes alimentaires et la fragmentation des écosystèmes conduiraient à une grave détérioration de la biodiversité, compromettant la qualité des milieux naturels.
Cette correction explique chacune des étapes et montre comment aboutir aux réponses aux questions posées.