Voici des corps en perspective dont toutes les arêtes sont dessinées en pointillé.
À l’aide d’une ligne continue, tracez uniquement les arêtes visibles afin d’obtenir les représentations suivantes :
Tracer, en un seul coup de crayon, le contour formé uniquement par les arêtes réellement visibles. Pour le parallélépipède, on choisit le point de départ adapté (arrière pour la vue de dessus, avant pour la vue de dessous), et on suit les arêtes de la face supérieure ou inférieure ainsi que les arêtes latérales apparentes pour fermer le parcours. Pour la pyramide, on part d’un sommet de la base et on relie les segments visibles (en intégrant éventuellement le sommet dans la vue de dessus ou en choisissant le point le plus bas dans la vue de dessous) afin de dessiner la silhouette caractéristique du solide.
Voici ci-dessous un exemple détaillé de démarche pour construire, à l’aide d’une seule ligne continue, chacun des dessins demandés. Pour rappel, dans ces exercices, on part d’un dessin en perspective dans lequel toutes les arêtes (celles visibles et celles cachées) sont indiquées par des pointillés, et il faut repérer puis tracer uniquement les arêtes réellement visibles selon le point de vue indiqué (vue de dessus ou vue de dessous). Chaque construction se réalise en un tracé continu (sans lever le crayon).
• Un parallélépipède rectangle est un solide dont les faces sont des
rectangles.
• Dans la vue de dessus, on ne voit habituellement que la face
supérieure (ou plus exactement, la « silhouette » formée par l’arête
supérieure et certaines arêtes latérales si elles sont obliques).
• Les arêtes qui ne sont pas visibles (cachées par la face supérieure)
ne seront pas tracées dans notre ligne continue.
Identifier la face supérieure :
Repérez, sur le dessin en perspective, la face qui apparaît « en haut ».
Cette face est délimitée par 4 sommets dont certains peuvent être
confondus avec les sommets des faces latérales.
Choisir un point de départ :
Par exemple, prenez le sommet arrière-gauche de la face supérieure
(celui qui se retrouve le plus en retrait dans la projection). Ce choix
facilitera le tracé en continu.
Tracer la continuité de la ligne :
Astuce du tracé en continu :
Veillez à ne pas revenir sur la même arête déjà dessinée. L’idée est de
« dérouler » le contour visible d’un objet en un seul coup de crayon.
Vous devez ainsi choisir l’ordre de passage de sorte que chaque arête
visible soit franchie une seule fois puis la ligne revient au point de
départ, formant un parcours fermé.
Vérification :
Assurez-vous que la figure obtenue correspond bien à la silhouette d’un
parallélépipède rectangle vu de dessus. La forme générale doit rappeler
un quadrilatère (souvent légèrement déformé par la perspective) dans
lequel se retrouvent une ou deux arêtes latérales en relief.
• Dans la vue de dessous, l’observateur se place sous le
solide.
• Les arêtes qui peuvent être cachées dans la vue de dessus deviennent
visibles ici, et inversement.
• Le dessin en perspective montrerait en pointillé certaines arêtes qui,
dans la vue de dessous, se trouvent désormais en avant-plan.
Identifier la face inférieure :
Choisir un point de départ approprié :
Par exemple, sélectionnez le sommet avant-gauche du parallélépipède
(celui qui se trouve le plus proche de l’observateur lorsqu’on est en
dessous).
Tracer la ligne continue le long des arêtes visibles :
Vérification :
Regardez si l’ensemble des segments tracés forme bien la figure attendue
d’un parallélépipède vu de dessous. Les contours doivent refléter le
volume du solide vu par le bas.
• Une pyramide possède une base (souvent polygonale, ici probablement
triangulaire ou quadrangulaire) et un sommet placé au-dessus.
• Dans la vue de dessus, l’observateur regarde le solide par le haut.
Ainsi, la base apparaît en grand et le sommet (situé en hauteur) peut
être masqué ou apparaître à l’intérieur de la base.
Identifier les arêtes visibles :
Choisir un point de départ :
Par exemple, choisissez un sommet de la base qui se trouve sur le
pourtour visible.
Tracer la ligne pour obtenir la silhouette :
Vérification :
Le tracé obtenu doit clairement montrer la forme caractéristique d’une
pyramide observée d’en haut, avec soit la totalité de sa base, soit une
partie du contour qui révèle la hauteur du solide.
• Dans la vue de dessous, on observe la pyramide « de l’autre côté »
: le sommet peut être visible en silhouette et certaines arêtes,
invisibles dans la vue de dessus, apparaissent ici.
• Le contour visible correspond alors à celui de la face inférieure de
la pyramide.
Identifier ce qui change avec le point de vue :
Sélectionner un point de départ :
Choisissez par exemple le point bas (celui qui, dans la perspective,
semble le plus proche de l’observateur lorsqu’on est en
dessous).
Tracer la ligne continue en respectant les arêtes visibles :
Vérification :
Assurez-vous que la ligne obtenue met en évidence la silhouette
caractéristique d’une pyramide vue de dessous. Le tracé doit montrer,
par le choix de la portion d’arêtes, la vision du solide vu par le bas
en respectant les principes de la perspective.
Pour chacun de ces cas, le principe consiste à : - Analyser la
projection en perspective donnée (contenant toutes les arêtes en
pointillé) afin de repérer précisément celles qui sont réellement
visibles selon le point de vue indiqué.
- Choisir un point de départ stratégique pour réaliser le tracé
continu.
- Suivre l’ordre de passage qui permet de relier chacune des arêtes
visibles sans lever le crayon, de sorte que le parcours démarre et se
termine au même point.
En appliquant ces étapes de manière méthodique, vous obtenez les quatre représentations demandées : - Un parallélépipède rectangle vu de dessus, - Un parallélépipède rectangle vu de dessous, - Une pyramide vue de dessus, - Une pyramide vue de dessous.
Chaque construction met en valeur la compréhension de la perspective et l’habileté à observer quelles arêtes sont réellement visibles dans un solide selon la position de l’observateur.
Ainsi, c’est en réfléchissant à l’ordre de passage et en choisissant un tracé continu adéquat que vous réalisez chacune des figures demandées. Cette démarche vous permettra de structurer votre travail et d’obtenir un dessin cohérent et conforme aux consignes de l’exercice.