Exercice
Soit \(g\) une relation sur \(\mathbb{Z}\) définie par la règle suivante : \(y\) est l’image de \(x\) si la somme \(x + y\) est strictement positive.
La représentation graphique consiste à tracer la droite y = –x et à colorier les points dont y > –x (situés au-dessus de la droite). De plus, g n’est pas une application car un même x peut correspondre à plusieurs y vérifiant x + y > 0.
Nous avons une relation \(g\) sur
\(\mathbb{Z}\) définie par
\[
y \text{ est l'image de } x \quad \text{si et seulement si} \quad x
+ y > 0.
\]
Nous allons examiner la situation étape par étape.
Étape 1 : Comprendre la condition
La relation \(g\) se compose de tous
les couples \((x, y) \in \mathbb{Z} \times
\mathbb{Z}\) tels que
\[
x + y > 0.
\] On peut aussi écrire cette inégalité sous la forme
\[
y > -x.
\]
Étape 2 : Représenter la condition sur le plan
Étape 3 : Dessin sur une grille
Si l’on trace sur une grille (avec des cases représentant les points à coordonnées entières) la droite \(y = -x\), on remarque que :
Représentation graphique simplifiée :
Sur le plan avec l’axe horizontal pour \(x\) et l’axe vertical pour \(y\), tracez la droite \(y = -x\). Ensuite, coloriez tous les points de la grille pour lesquels \(y > -x\).
Ainsi, la représentation graphique de \(g\) est l’ensemble des points du plan entier situés au-dessus de la droite \(y = -x\).
Définition d’une application :
Pour qu’une relation \(f : A \to B\) soit une application, il faut que : 1. Pour tout élément \(x \in A\), il existe au moins un \(y \in B\) tel que \(f(x) = y\) (c’est-à-dire que la relation est définie pour tout \(x\) de \(A\)). 2. Pour tout \(x \in A\), il existe un unique \(y \in B\) tel que \(f(x) = y\).
Analyse pour la relation \(g\) :
Puisqu’il existe plusieurs \(y\) pour un même \(x\), la relation \(g\) n’associe pas de manière unique un élément \(y\) à chaque \(x\).
Conclusion :
La relation \(g\) ne définit pas une application car, pour un même \(x\), il existe plusieurs \(y\) vérifiant \(x+y > 0\). En d’autres termes, le critère d’unicité n’est pas respecté.